3 petits jours et puis s’en vont.

Les joies de l’administration douanières chinoise nous ont forcés à une petite excursion.

En effet, pour activer la seconde entrée du visa, il nous faut sortir du territoire chinois. La prochaine destination de grimpe étant dans le Yunan (à l’est, pour ceux qui ne maitrisent pas encore totalement la géographie chinoise) et que suite à une erreur de calcul il nous faut attendre 3 jours avant de revenir, notre choix se porte sur une escapade à Hanoï.

Passage de la frontière Chine-Vietnam.

Après 4 heures de bus confortable sur une belle autoroute bien entretenue, on arrive à la douane chinoise: files d’attente bien organisées, lecteurs biométriques, et douaniers au sourire normé, donc inexistant. Côté vietnamien, c’est différent: une dame récupère les passeports de tout le bus, nous fait passer la frontière et revient 10 minutes plus tard avec les passeports tamponnés. On remonte non pas dans un vrai bus, mais dans un minibus avec sièges en cuir. Et c’est reparti pour 4 heures sur une route de campagne cette fois. Terminus on ne sait où dans Hanoï, à priori ça change d’une fois sur l’autre.

Côté paysage, ça ressemble à la Chine de notre imaginaire: les rizières en espaliers, les petites maisons aux toits de tuiles noires, la grande ville pleine de fumée d’échappement, des milliers de scooter et de mobilettes qui claxonnent à tout va. On a donc retrouvé la Chine: elle était au Vietnam.

Après une journée de visite et de folie culinaire (beurre, pain et chocolat) nous repartons en train de nuit (du siècle dernier au moins,) direction la frontière. La qualité du réseau ferré laisse à désirer, ça balotte de partout.

Passage de la frontière Vietnam-Chine.

6h: gare de Lao Cai. 30 minutes de marche nous amènent à la frontière. Scanner de bagages en panne côté vietnamien, un rapide coup de tampon et direction le côté chinois. Le pont sur le Man Ti qui relie les 2 pays est le siège d’un échange de fleurs entre militaires. A la douane chinoise Élodie met 10 bonnes minutes à se faire reconnaître, mais finalement ils la laissent passer. Les doigts de Pascal ont eu le temps de se réparer depuis la dernière fois et passent tous seuls au lecteur d’empreintes.

Nous voilà donc de retour en Chine pour 30 jours de plus.

Un commentaire sur “3 petits jours et puis s’en vont.

  1. Magnifiques photos, je me laisse captiver comme à chaque fois.
    Je n’ai pas encore croisé Vovo et Riri depuis leur retour mais j’ai hâte de connaître tous les détails.
    Les grimpeurs que vous avez croisé qui étaient-ils? d’où venaient-ils (« – bah du bar climber’s inn! »)? Est-ce que bcp de chinois grimpent, ou plutôt des étrangers? Avez-vous lié des contacts avec des chinois? (mince, je vais être effacée si j’écris ça…) .
    Bises,
    Marie

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