Amellago, situé à l’est de Taghia, de l’autre côté des montagnes. Village berbère du haut Atlas, où les maisons en terre longent la route et les champs, la rivière.
Amellago, cela rime pour nous avec dix jours de grimpe et de rigolade avec les copains des Hautes Alpes et de Bretagne.
Le rire de Mimoun résonne encore dans nos têtes pendant les parties de UNO endiablées. Mimoun, c’est le premier équipeur du lieu. Mimoun, il est rempli d’envies pour ce lieu, ces montagnes. Son projet pour 2020, c’est un nouveau gîte au pied de la montagne, auquel il ne reste plus que le toit à installer. Mimoun, c’est le topo vivant du site. Pas de topo écrit, c’est lui qui connaît les voies et les secteurs par cœur. Grâce à lui, on s’arme de patience et on découvre chaque jour des falaises différentes. Mimoun, il nous a accueilli comme des rois, pris soin de chacun de nous, nous a accompagné sur les voies. Mimoun, ce fut une belle rencontre humaine. Merci à lui pour ces dix belles journées, où petit à petit,en découvrant les lieux, on s’est dit que oui, il y a un beau potentiel ici à développer, casque sur la tête. Où il n’y a pas besoin d’une piscine pour juste apprécier être là.
On se souviendra longtemps de la source, des enfants, des parties de cartes, du tajine délicieux.
Nous quittons Amellago le 11 décembre avec les copains, en grand Taxi, direction Fés. A la gare routière, on reprend notre mode de transport préféré, le bus. Direction Akchour et les falaises du Rif, dans le nord. Jackpot pour le chauffeur, il fera vomir deux personnes dans les virages avant l’arrivée à Chefchaouen…
Les copains repartent vers la France. Merci à Fanny, Sylvain, Patrick, Micka, Laurent, Marie, Vincent, de nous avoir retrouvé pour partagé un bout de voyage. On s’est régalé de ces moments avec vous!!
Merci encore à Mimoun pour ces partages et ces discussions ! Tes bons plats chaque soir, ton miel, le beurre, et ta bonne humeur.