Escalade aux couleurs de l’été indien.

Ça y est, les jours raccourcissent, le soleil se fait un peu moins présent, les feuilles délaissent le vert pour d’autres couleurs plus chaudes, les activités touristiques ferment les unes après les autres, et nous, on compte les jours qu’il nous reste au Canada.Et pourtant, nous continuons à grimper. Ou, du moins, nous essayons.Pas toujours facile, le matin, de sortir de dessous de la couette, qui est elle-même sous les duvets… Il ne gèle pas tout à fait, mais, avec l’humidité ambiante, la fraîcheur pénètre.Une première halte sur les falaises de Saguenay nous a fait découvrir un granit surprenant. Lisse comme du verre les premiers mètres, puis adhérent comme du papier, de verre aussi, ensuite. On y reprend l’escalade après un mois de vache maigre. Sans être exceptionnel côté grattons, le lieu est magnifique. La vue s’ouvre sur le fjord su Saguenay tout paré de son habit d’automne.Lorsque le froid et la pluie arrive, nous déplaçons nos quartiers pour le sud de l’Ontario. Sur les rives du lac huron plus précisément. Au revoir le granit, rebonjour le calcaire. Premières voies à Lion’s Head. Un paysage superbe, de belles lignes, mais une falaise orientée NORD…

Alors, après trois jours où Elodie passe au bleu après 3 voies (comme dans Avatar, mais juste les lèvres) et pav’le un peu comm’ ça, à caus’ du f’oid, direction Devil’s Glen.Cette fois, la falaise regarde le soleil (quand il y en a) et la technique de l’oignon (2 t-shirts, 1 couche en mérinos, 1 polaire, 1 doudoune) augmentent l’autonomie de la grimpeuse. Les sensations reviennent et le plaisir de la verticalité aussi.

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